Connect’ences, une action née de la consultation des entreprises
De 2015 à 2017, Le Pays Bassin d’Arcachon-Val de l’Eyre – qui regroupe 3 intercommunalités : la Communauté d’Agglomération du Bassin Sud, la Communauté de Communes du Val de l’Eyre et la Communauté d’Agglomération du Bassin Nord – a mis en œuvre une Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Territoriale (GPECT).
La GPECT visait à conduire des démarches coordonnées entre les entreprises et les acteurs locaux. L’objectif ? Anticiper les évolutions structurelles des secteurs d’activités du territoire et orienter les politiques de formation professionnelle vers des métiers et des compétences en adéquation avec les besoins des entreprises.
Connect’ences, plateforme territoriale pour l’emploi partagé, concrétise l’un des axes de travail de la démarche de GPECT. Elle répond à un besoin identifié auprès d’un tiers des 331 entreprises consultées : partager des salariés avec d’autres employeurs.
Le projet a été conçu avec un groupe pilote d’entreprises locales, qui ont exprimé des attentes très concrètes dans ce domaine. Il a été validé et consolidé au fil de nombreux échanges avec les élus locaux, les partenaires institutionnels concernés et des opérateurs spécialistes du temps partagé.
La plateforme s’est ainsi construite autour d’un réseau de partenaires du temps partagé (GEA, GEIQ, CTP Guyenne, AGEC & CO, COAEQUO) et d’acteurs locaux (Pôle emploi, Mission Locale, Clubs d’entreprises, Chambres consulaires, Défense Mobilité) à même de répondre aux besoins des entreprises.
Un outil opérationnel au service du développement des entreprises du territoire
Connect’ences est un outil opérationnel, adapté à la diversité et au morcellement du tissu économique du territoire. Les TPE, très majoritaires, sont la priorité de la plateforme. Ces employeurs sont en effet ceux qui ont le plus de mal à trouver les compétences qu’ils recherchent. Souvent ils hésitent à prendre seuls le risque d’un recrutement.
La plateforme est fondée sur un choix stratégique : ne pas créer un dispositif de plus, mais s’appuyer sur le réseau des opérateurs déjà existants dans le département.